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the reason i hold on cause i need this hole gone
funny all the broken ones but i'm the only one who needed saving
cause when you never see the lights it's hard to know which one of us is caving.

« Vas-y, mec. Viens. J'ai l'impression que ça fait mille ans que t'es pas sorti. » Beau leva les yeux au ciel. Celui là venait du sud, pour sur. Il était sorti la veille et était même rentré au petit matin. Certes, ce n'était pas avec lui, mais tout de même. « Arrête Roy. Tu sais bien que je sors. Mais j'savais pas que t'avais des tendances maman poule. » Le jeune blond étouffa un rire et son interlocuteur - Roy, un vieil ami - imita un rire lassant. « Très drôle. Vas-y, comme tu veux. On se retrouve dans un appart place Vigliena à vingt-deux. » Beau n'eut pas le temps de répondre qu'il avait déjà raccroché. Roy était ici en vacances - prolongées - et avait tendance à oublier qu'il était américain et que sa vie à lui, n'était pas ici. Se regardant, le beau blond comprit qu'il ne s'était même pas changé depuis la veille. Il jeta un coup d'oeil à l'heure : vingt-et-une heure quarante. Large, mais pas tant. Il sauta à la douche qu'il ne fit pas couler aussi longtemps que d'habitude pour être sur de ne pas être trop en retard. Hors de question d'arriver à la soirée seul, si c'était pour passer pour un sans ami. Il enfila son jean tout propre mais non repassé et une chemise blanche, déjà porté mais avec une odeur acceptable. Il se coiffa rapidement et s'aspergea de deux coups de parfum. Attrapant quelques pièces pour payer un verre au cas où, il couru au dessus des canapés et de son bordel pour sortir enfin de son appartement, cinq minutes avant le rendez-vous. Lorsqu'il arriva à la place, il aperçu Roy de loin, accompagné de trois nanas.  Beau n'était pas étonné du moins du monde et les rattrapa en quelques enjambées. « Ah bah, c'est bon, t'as bougé ton cul ? » Beau fit une révérence pour signaler qu'il était bien là et s'intéressa à la blonde sur la droite, qu'il attrapa par le bras. « Je vois que notre altesse prend ses aises. Voici Maggie, Ambre et Violetta. » Maggie était donc celle à qui il s'était accroché. Elle avait le teint pâle, des yeux vides et un corps sans formes. Mais elle était différente. Différente d'une autre. Ils montèrent des escaliers assez tordus où les mains de Beau se baladait sur la jupe de la blonde. Lorsqu'ils arrivèrent devant la porte, on entendit une voix masculine, assez porteuse. « V., tu peux ouvrir s'il te plait. » Beau, trop occupé avec la blonde, ne comprit pas de suite, mais lorsqu'une brune qu'il ne connaissait que trop ouvrit la porte, il croisa son regard et perdit tout entrain à cette soirée. D'un coup, il aurait préféré s'enfouir au fond d'un puis. Ils entrèrent tous, laissant Beau et Valentina sur le parvis. Beau hésita. Longtemps. Finalement, Valentina tourna les talons vers l'intérieur. Le jeune blond la suivit, sans trop savoir pourquoi. Comme une attraction, toujours cette même attraction.